Apaiser

La douleur

fleur symbolisant le bien être

Trouver un soulagement avec la sophrologie et l’hypnose

La douleur est parfois vécue comme une butée, comme un obstacle infranchissable. L’attention s’y porte en permanence, créant une forme d’obsession. La personne douloureuse s’enferme alors sur elle-même, comme coincée dans une pensée circulaire. La fatigue, le stress, l’anxiété, voire la dépression peuvent s’accumuler. Comment sortir de ce cercle vicieux ?

Avant de continuer la lecture, vous pouvez explorer différentes pages de ce site internet pour obtenir un éclairage complémentaire. Consultez les pages « Présentation » « Sophrologie » «Hypnose » « Que choisir »

La douleur et son impact sur la qualité de vie 

Selon la Société Française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD) :

  • Au moins 12 millions de Français souffrent de douleurs chroniques.
  • 70% d’entre eux ne reçoivent pas un traitement approprié à leur douleur.
  •  La douleur est un enjeu moral car elle peut s’accompagner de souffrance psychique, sociale ou existentielle.

 

Femme face à la douleur

La sophrologie et l’hypnose sont efficaces dans de nombreuses situations de douleur. Elles agissent comme un facteur réducteur de stress et d’anxiété. Elles ont un effet antalgique. Elles vous permettent de retrouver une meilleure qualité de vie.

Il est toutefois important de rappeler que la sophrologie et l’hypnose ne soignent pas. Ces deux disciplines permettent de modifier la perception de la douleur et de ressentir un soulagement. Mais elles ne se substituent en rien à un traitement ou à un suivi médical. Avant d’engager un accompagnement en hypnose, je vous invite donc à en parler avec votre Médecin. En effet, il est essentiel de bien identifier vos éventuelles limitations ou les contre-indications auxquelles vous pourriez être soumis.e.

Les différents types de douleur

Douleur aigüe vs douleurs chroniques

La douleur aigüe

Elle joue un rôle de signal d’alarme pour l’organisme. Elle est appelée à disparaître lorsque sa cause est traitée. Mais elle peut parfois se chroniciser et devenir une maladie à part entière pour l’individu.

La douleur chronique

Il y a douleur chronique lorsque la douleur présente plusieurs des caractéristiques suivantes :

    • Elle est persistance ou récurrente,
    •  Sa durée dépasse ce qui est habituel pour la cause initiale présumée (ex : + de 3 mois),
    •  La réponse au traitement est insuffisante,
    • Elle entraîne une détérioration significative et progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles de l’individu dans ses activités de la vie quotidienne.

Un engrenage de symptômes s’installe alors insidieusement comme par exemple les douleurs musculaires ; elles-mêmes à l’origine de fatigue, d’immobilisme, de troubles du sommeil ; eux-mêmes induisant un climat anxieux … Cette situation peut parfois aboutir à un syndrome dépressif qui impacte la vie dans son ensemble.
C’est la raison pour laquelle on parle de douleur chronique mais aussi de syndrome multidimensionnel.

Les différentes composantes de la douleur

Homme qui fait une évaluation du ressenti de la douleur

Montaigne disait : « Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu’il craint ».

Montaigne évoquait ici l’anticipation de la douleur qui représente déjà une douleur en soi.

La douleur : une expérience complexe

Elle comporte différentes composantes:

    • Composante Sensorielle de la douleur

      La douleur sensorielle concerne comment, quand et où vous ressentez la douleur. Cela peut être une sensation de picotement, de brûlure, de lancinement, etc. Vous pouvez localiser la douleur dans une zone spécifique et évaluer son intensité sur une échelle de 0 à 10.
      (comment, quand et où je ressens la douleur : ça pique, ça brûle, ça lance, …, c’est situé dans cette zone là, …, c’est continu ou discontinu, …, je l’évaluerai à 8 sur 10). 

  • Composante Affective, émotionnelle de la douleur

    • La douleur affective concerne les émotions que la douleur provoque en vous, telles que l’anxiété, la colère, la tristesse, la dépression, la peur …
    • Composante Cognitive de la douleur

      La douleur cognitive concerne les pensées, les croyances et les attentes liées à la douleur. Vos perceptions et interprétations de la douleur peuvent influencer votre expérience globale de celle-ci. Par exemple, si vous croyez que la douleur est insupportable, cela peut intensifier votre souffrance.
      (ce que j’en sais, ce que j’en crois : c’est le soir que j’ai mal ; c’est de ma faute ; on m’a dit que ce serait douloureux ; je vais éviter de bouger ; je m’en rappelle encore …).

    • Composante Comportementale de la douleur

      La douleur comportementale concerne les actions et les comportements que vous adoptez en réponse à la douleur. Il peut s’agir de grimaces, de gestes protecteurs, de limitations de mouvement, etc. Ces comportements peuvent être automatiques ou volontaires. (comment je l’exprime, comment j’y réponds : cris, plaintes, prostration, mimiques, mouvements, tension, …)

Chacune de ces composantes interagit et influence votre expérience de la douleur. Comprendre ces différentes dimensions de la douleur peut être utile dans l’élaboration de stratégies de gestion de la douleur.

La perception de la douleur

Femme qui souffre de douleur. Elle a très mal et se tient la tête

La perception de la douleur est influencée par divers facteurs qui peuvent moduler votre expérience de celle-ci. Ces facteurs ne sont pas exhaustifs, mais ils illustrent comment la perception de la douleur peut être influencée par de nombreux éléments différents. La compréhension de ces facteurs peut être utile pour développer des approches de gestion de la douleur plus efficaces.

Voici quelques-uns des principaux facteurs :

Seuil de douleur 

Le seuil de douleur fait référence au niveau de stimulation nécessaire pour déclencher une sensation de douleur. Certaines personnes ont un seuil de douleur élevé, ce qui signifie qu’elles ont besoin d’une stimulation plus intense pour ressentir de la douleur, tandis que d’autres ont un seuil de douleur bas.

Tolérance à la douleur 

La tolérance à la douleur concerne la capacité d’une personne à supporter la douleur sans qu’elle n’affecte de manière significative son fonctionnement quotidien. Certaines personnes ont une tolérance élevée à la douleur, tandis que d’autres ont une tolérance plus faible

Modulation de la douleur 

Le système de modulation de la douleur dans votre corps peut influencer la manière dont vous percevez la douleur. Des facteurs tels que la libération d’endorphines (substances chimiques analgésiques naturelles) ou la stimulation de certaines voies nerveuses peuvent atténuer ou amplifier la douleur

La mémoire de la douleur

Elle est probablement en cause dans de nombreux syndromes de douleur chronique. Face à une stimulation douloureuse, certains neurones subissent une modification de leur activité électrique laquelle aboutit à la mise en place d’un mécanisme d’entretien et de mémorisation de la douleur. C’est ce qui peut expliquer la persistance de la sensation de douleur quand bien même le stimulus initial a disparu.

Influence du contexte émotionnel, social et des attentes sur la perception de la douleur

État émotionnel

Votre état émotionnel peut jouer un rôle important dans la perception de la douleur. L’anxiété, la peur, la tristesse ou d’autres émotions négatives peuvent amplifier votre expérience de la douleur, tandis que des émotions positives peuvent la diminuer

Contexte social

Le contexte social dans lequel vous vous trouvez peut également influencer votre perception de la douleur. Par exemple, si vous êtes entouré de personnes bienveillantes et attentionnées, vous pourriez ressentir moins de douleur que si vous êtes dans un environnement stressant ou hostile

Vos Attentes

Vos attentes concernant la douleur peuvent influencer votre perception et votre expérience de celle-ci. Si vous vous attendez à une douleur intense, vous pourriez être plus susceptible de la ressentir de manière intense. Vos attentes peuvent être liées à votre mémoire de la douleur

L’Attention portée à la douleur

L’attention que vous portez à la douleur peut influencer son intensité perçue. Si vous êtes très concentré sur la douleur, vous pourriez la ressentir plus intensément, tandis que si vous êtes distrait, vous pourriez la percevoir de manière moins intense.

APPROCHES ALTERNATIVES POUR GERER LA DOULEUR

C’est ici que l’hypnose et la sophrologie interviennent. Par des approches différentes, elles vont permettre d’explorer les sensations douloureuses mais aussi d’identifier leurs liens avec les émotions, les pensées ou les comportements. Cela va permettre de mieux les contrôler ou de les surmonter.

Utilisation de l’hypnose pour la gestion de la douleur

L’hypnose propose une approche globale de la gestion de la douleur, en abordant à la fois sa dimension émotionnelle, sensorielle, cognitive et comportementale. Lorsqu’une personne est focalisée sur sa douleur, elle est déjà d’une certaine manière dans un état d’hypnose, mais une hypnose négative où la douleur occupe tout son champ de perception. Il va donc falloir inverser ce processus.

Une première étape en l’hypnose consiste à se défocaliser de la douleur. Les outils utilisés ont notamment pour but de permettre une ouverture vers d’autres perceptions sensorielles. En cela, cerner l’histoire, l’expérience, la représentation de la douleur mais aussi ses impacts dans la vie de la personne, va permettre de s’ajuster en permanence tout au long des séances.

Il pourra ensuite s’avérer pertinent de faire le point sur les éventuels facteurs qui participent de la douleur (anticipation, souvenirs, peur, anxiété, stress, pensées catastrophistes, colère, …). Les différentes techniques d’hypnose pourront alors favoriser une adaptation du comportement et agir sur les croyances limitantes (ce qui nous freine et limite notre bien-être) aux fins de modifier la perception de la douleur.

Enfin, diverses techniques peuvent être utilisées pour modifier la perception douloureuse, comme le fractionnement, la substitution ou le déplacement de la douleur. Ces techniques font partie des nombreux outils efficaces existants.

Techniques d’auto-hypnose pour le soulagement de la douleur

Les séances d’hypnose en cabinet sont complémentaires aux traitements médicaux ou aux reconditionnements physiques éventuellement nécessaires. Leur objectif est de vous rendre progressivement autonome. Vous y découvrirez les clés de l’auto-hypnose pour mieux gérer votre douleur au quotidien.

La sophrologie … pour gérer la douleur jusqu’à chez soi

La sophrologie passe par la conscience du corps

Dans un contexte de douleur, la sophrologie va s’inscrire dans une démarche d’apaisement. Bien plus que « j’ai un corps », la sophrologie me rappelle que « je suis un corps ». Trouver l’apaisement, c’est très progressivement retrouver le chemin de ce corps et donc me retrouver moi-même. L’apaisement est le premier soin que j’apporte à mon corps, à ma douleur et donc que je m’apporte à moi-même.

Accepter progressivement mon corps avec sa douleur et ses limitations ce n’est pas se résigner, c’est résister. C’est apprendre à vivre avec lui ; c’est ouvrir une porte vers un profond soulagement. Mais c’est aussi permettre à mon corps de se reconstruire, à ma douleur de ne plus s’imposer. C’est me permettre d’exister.

La sophrologie passe également par la conscience des émotions et des pensées.

Là aussi, dans un contexte de douleur, la sophrologie va s’inscrire dans une démarche d’apaisement. Si je suis un corps, je suis également un esprit, un esprit fait de pensées et d’émotions. La sophrologie, au travers de ses exercices, me permet de prendre conscience de ce qui se joue en moi. Prendre conscience des émotions qui m’animent, des pensées qui peut-être m’envahissent. Prendre conscience de ma douleur qui fluctue au fil de ces pensées et de ces émotions. La sophrologie m’invite à accueillir ce qui est là, sans jugement, en vue d’un apaisement, d’une transformation.

Lors des séances de sophrologie, différents exercices sont proposés pour vous permettre de vous défocaliser de la douleur et de vous reconnecter à de multiples sensations:

  1. Des exercices de relaxation dynamique qui mettent le corps en mouvement sans forcer, favorisant la respiration et la décontraction musculaire pour apaiser le ressenti douloureux.
  2. Des exercices de visualisation positive, où nous nous défocalisons de la douleur en nous concentrant sur des images, des parties agréables de notre corps ou des souvenirs plaisants. Ces exercices favorisent la transformation de l’expérience de la douleur et une modification de sa perception, apaisant ainsi le ressenti douloureux.

Tout comme l’approche par l’hypnose, la compréhension de l’histoire, de l’expérience, de la représentation et des impacts de la douleur chez chaque individu est essentielle pour fournir un accompagnement adapté et ajusté. La sophrologie complète les éventuels traitements médicaux ou reconditionnements physiques nécessaires et les séances ont pour objectif de permettre progressivement à la personne de devenir autonome grâce à une pratique régulière d’exercices qui peuvent être réalisés chez soi ou en extérieur.

Voici tout l’intérêt de la sophrologie et de l’hypnose : Agir sur chacune des composantes de la douleur afin de les moduler. Se mettre à l’écoute de ses émotions, de son corps, de ses pensées. Oser utiliser le pouvoir innée de son cerveau, de son imagination, … Et tout peut changer.

Je terminerai par les propos de Michel Le Van Quyen, Directeur de recherche à l’Inserm : «Votre pouvoir d’auto-persuasion vous autorise ainsi à moduler vos sensations, tel le bouton de volume d’une chaîne-hifi» (Source : les pouvoirs de l’esprit, p.38 – ed.Flammarion)

J’espère sincèrement que ces quelques précisions vous auront été utiles.
Pour me retrouver en cabinet, il vous suffit de cliquer sur l’onglet « Prise de RDV » de la page d’accueil.